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L’Etat a initié une expérimentation nationale, déclinée à l'échelle régionale, dont l’objectif est de permettre à 10 000 personnes d’utiliser leur droit à la VAE et à la formation pour obtenir une qualification.
Dans le cadre du plan « 500 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi », l’Etat (via les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi - Direccte), en concertation avec les Régions, déploie depuis le second trimestre 2016, sur l’ensemble du territoire, un dispositif qui permet d’organiser l’accès à une certification sur un titre professionnel, en conjuguant Validation des acquis de l’expérience (VAE) et formation complémentaire adaptée avant le jury.
Le projet « 10 000 VAE » vise à s’assurer des conditions qui permettront à moyen terme, dans un cadre collectif, à un plus grand nombre de demandeurs d’emploi d’obtenir une certification dans le cadre de la VAE.
Il a pour principe la mise en place d’un service « intégré » pour exonérer les participants des différentes démarches à effectuer lors d’un parcours classique et de proposer un parcours de 6 mois entre la recevabilité et la session de validation devant jury
Quinze titres professionnels, visés à partir de l’analyse régionale des opportunités du marché du travail et des besoins en qualification attendus, sont concernés.
La mise en œuvre de la mobilisation collective des demandeurs d’emploi est confiée à :
- Pôle Emploi : identification des candidats, accueil des informations collectives ;
- l’Afpa : positionnement, appui collectif sur la recevabilité, appui sur la préparation dossier professionnel et préparation au jury
En Ile-de-France, l’objectif est de 1 440 parcours engagés avant la fin du 1er trimestre 2017. Le Conseil régional d’Ile-de-France apporte son soutien, au cas par cas sur l’accompagnement individuel renforcé par le biais du chéquier VAE, et sur l’orientation des demandeurs d’emploi par les Antennes VAE.
La Loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, dite Loi travail, qui prévoit de réduire de 3 ans à 1 an la durée minimale d’activité requise pour qu’une demande de VAE soit recevable. Un décret doit prochainement préciser les règles de calcul de l’expérience comprise dans le cadre légal, notamment en ce qui concerne la définition des formations initiales ou continues réalisées en milieu professionnel pouvant être prises en compte.
Patricia Holl
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