© Pixabay
Dans la foulée du décret du 4 juillet 2017 relatif à la Validation des acquis de l’expérience (VAE), un arrêté du 20 décembre apporte des précisions quant à la mise en œuvre de la VAE dans le secteur sanitaire.
Les dernières modifications de la réglementation concernant la VAE s’appliquent à cinq diplômes : aide-soignant, auxiliaire de puériculture, préparateur en pharmacie hospitalière, ergothérapeute et infirmier de bloc opératoire.
Une année au lieu de trois
Ainsi, les candidats à la validation des acquis de l’expérience devront désormais avoir exercé des activités en rapport direct avec la certification visée pendant au moins un an - au lieu de trois - soit 1 607 heures en équivalent temps plein, de façon continue ou non, et sans condition de période d’exercice.
Qualité et sécurité
L’arrêté du 20 décembre 2017 rappelle que le jury de validation doit porter une attention spécifique au respect de la qualité et de la sécurité des soins tout au long de l’étude du dossier du candidat. Pour ce faire, il doit s’assurer notamment que la diversité des activités exercées et leur fréquence permet de le garantir. Le jury doit, par ailleurs, tenir compte de l’évolution des pratiques professionnelles et recommander si nécessaire au candidat de suivre des formations complémentaires.
Enfin, en cas de validation partielle, les unités validées le sont sans limitation de durée. Auparavant, le candidat disposait d’un délai de cinq ans pour terminer le parcours (soit par un nouveau dépôt de livret 2, soit par la formation).
Voir l'arrêté du 20 décembre 2017
Mireille Broussous (Centre Inffo pour Défi métiers)
Tags : VAE | sanitaire et social | législation