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Selon une étude de la Dares, le secteur non-marchand est plus impliqué dans l'insertion sociale et professionnelle des salariés en contrats aidés.
Entre 2005 et 2011, 2,2 millions de conventions initiales de contrats aidés ont été signées, dont les trois quart dans le secteur non-marchand, selon une étude de la Dares publiée le 10 février. L'analyse des déclarations des employeurs fait apparaître que le recrutement en contrat aidé dans le secteur non marchand est plus souvent assorti d'intentions d'accompagnement du salarié (35 % des conventions) et de formation (77 %). Dans le secteur marchand, seuls 17 % des recrutements en contrat aidé prévoient un accompagnement, et 49 % une formation.
Dans le secteur non marchand, ce sont les salariés les plus éloignés de l'emploi (moins diplômés, souvent bénéficiaires du RSA et salariés en ateliers et chantiers d'insertion – ACI) qui sont le plus fréquemment formés (90 %) et accompagnés (62 %). Pour les publics moins éloignés de l'emploi, il est majoritairement prévu des actions de formation (plus de 70 % des contrats), mais moins souvent des actions d'accompagnement (28 %).
Dans le secteur marchand, les contrats prévoyant des actions de formation et d'accompagnement concernent davantage les jeunes et sont plus souvent signés par les grandes entreprises. Plus généralement, les logiques de recours contrats aidés y sont très semblables aux contrats « classiques », remarque la Dares : les CDD courts sont privilégiés pour les personnes les moins expérimentées, et les femmes sont plus souvent recrutées à temps partiel sur des emplois tertiaires, tandis que les hommes occupent essentiellement des temps complet, et exercent plus fréquemment dans des métiers de l'industrie technique et de la construction.
Visualiser l'étude de la Dares.
Raphaëlle Pienne
Tags : contrat aidé | accompagnement vers l’emploi | bâtiment | industrie