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Selon l'Apec, seuls 30 % des cadres considèrent que leur entreprise les incite véritablement à effectuer des mobilités internes.
Dans une nouvelle étude publiée en janvier, l'Apec se penche sur la mobilité interne des cadres dans le secteur privé.
Les changements de poste sont pour les cadres, dans la très grande majorité des cas, souhaités : 68 % d’entre eux considèrent qu’il s’agit d’une mobilité volontaire, contre 32 % pour lesquels il s’agit d’une mobilité imposée par l’entreprise. Les changements de postes volontaires sont plus fréquents en début de carrière. Passé 50 ans, les changements sont plus fréquemment subits. Près de la moitié des changements de poste déclarés par les cadres se sont produits consécutivement à une restructuration ou une réorganisation de l’entreprise.
Le mode de candidature utilisé varie selon le caractère imposé ou souhaité du changement de poste. Les trois quart des mobilités considérées comme imposées ont été directement proposées aux cadres sans qu’il y ait de processus de candidature formel. La part de cadres ayant effectué une candidature via une procédure officielle est plus importante parmi ceux ayant fait le choix de cette mobilité. Il faut toutefois noter que la mobilité interne semble encore assez peu structurée dans les entreprises : seule une minorité de cadres, même lorsque la mobilité est souhaitée, a fait part de cette volonté via une procédure officielle de l’entreprise.
La majorité des cadres ayant souhaité leur mobilité préfère leur nouveau poste en raison de son intérêt, du niveau de responsabilité et de son autonomie. Rares sont les insatisfaits sur ces trois critères. D’autres aspects du poste remportent toutefois une adhésion moins franche : ainsi, seuls trois cadres sur dix préfèrent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée offert par leur nouveau poste.
Télécharger l'étude « Zoom sur la mobilité interne des cadres », Apec, janvier 2015
Faïssa Moustapha
Tags : cadre | mobilité professionnelle