Techniciens de la maintenance et de l’environnement

Techniciens de la maintenance et de l’environnement

Part de l'Ile-de-France dans l'emploi national

16 %
245 863
Actifs en emploi
en France
Dont
38 147
Actifs en emploi
en Ile-de-France

Évolution des effectifs franciliens 2013-2019

+1 %

Dans un contexte de recul de l’emploi industriel, les effectifs de ces professions se stabilisent

Des métiers porteurs du fait de la transition énergétique et de l’industrie du futur

  • Les activités et leurs évolutions

    Ces professionnels, très hétérogènes, ont en commun l’exercice de la maintenance et ses gestes professionnels, dans des environnements différents, sur une forte variété d’équipements et machines nécessitant des spécialisations diverses.

    Des professionnels travaillant sur des équipements variés
    Positionnement des métiers
    Source : Pôle emploi, répertoire ROME​

    Ils peuvent être spécialisés dans l’installation et la maintenance des équipements, dans l’intégration en informatique industrielle ou encore dans l’intervention technique en Hygiène Sécurité Environnement (HSE) dans le domaine industriel. On retrouve également les techniciens du traitement des déchets et de la dépollution, à la marge (5 % des actifs). Les équipements installés et maintenus sont divers : matériels de transport, d’éoliennes, d’outils de production divers, d’ascenseurs, chauffages, climatisations.
    Leurs activités comprennent l’installation, la maintenance, l’inspection de conformité et le support technique auprès des clients.
     
    Ces techniciens peuvent se diriger vers des services de technico-commerciaux (où leur expertise sur des équipements, composantes et leur connaissance du « support client » sont appréciées) comme évoluer vers des postes de cadres de la maintenance, ou de chef d’équipe d’inspection de conformité ou de manager HSE.

    Activités de maintenance

    Des activités très centrées sur des compétences techniques
    Le « cœur d’activité » de ces professionnels porte sur l’installation et la maintenance de machines et équipements

    • Définir les modalités d’intervention sur un équipement en fonction d’un dossier technique
    • Installer et régler des équipements
    • Diagnostiquer un équipement et détecter d’éventuels dysfonctionnements
    • Réparer les équipements
    • Modifier un programme sur un équipement automatique
    • Utiliser des logiciels de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO)

    Nécessitant également d’autres compétences
    En plus de leurs savoir-faire techniques, ces professionnels doivent également être en mesure de :

    • Coordonner une équipe d’installation ou de maintenance 
    • Estimer les coûts et délais de réponse au besoin
    • Conseiller et assister un client ou utilisateur dans les choix opérés et dans la prise en main de l’équipement
    • Assurer un service support
    • Gérer les stocks de matériel
    Autres activités exercées : intervention HSE, dépollution

    L’intervention en HSE industrielle est axée sur des activités techniques différentes :

    • Identifier des risques HSE
    • Définir des mesures de prévention des risques
    • Identifier un dysfonctionnement ou une non-conformité
    • Contrôler l’application des procédures HSE
    • Promouvoir des procédures et former à une démarche HSE

     
    Activités de traitement des déchets et d’assainissement :

    • Relever les mesures de contamination, toxicité ou pollution des sols, de l’eau ou de l’air
    • Respecter et faire respecter les mesures de sécurité en fonction de l’intervention (amiante, milieu nucléaire ou bactériologique)
    • Evacuer des déchets sensibles
    • Stocker et reconditionner les déchets sensibles en limitant les risques de propagation et d’accident
    Des besoins en habilitations variables selon les spécialités et interventions

    Selon l’entreprise pour laquelle ils exercent et les équipements sur lesquels ils interviennent, ces professionnels doivent également maîtriser des spécialités (pollution, électromécanique, pneumatique) et dans certains cas être détenteurs d’habilitations (SCN2, habilitations électriques, permis CACES…). 

  • Les secteurs concernés

    Des besoins en installation et maintenance qui concernent de nombreux secteurs
    Top 5 des secteurs d’activités employeurs
    Sources : ACOSS, Centre d’analyse stratégique. Traitement Défi métiers

    On retrouve ces professionnels dans un champ d’activités très large. Près d’un actif sur 5 exerce dans le commerce (dont la moitié dans le commerce et réparation d’automobiles). Le second secteur concerné est celui des transports. Viennent ensuite la construction (10 % des actifs) et les activités industrielles de réparation et installation de machines et d’équipement.
    L’ensemble de ces secteurs se caractérisent par la place importante du capital technique en leur sein, nécessitant logiquement des professionnels de l’installation et de l’entretien des machines.
    Ils peuvent également – plus rarement – exercer au sein d’entreprises prestataires de services informatiques et technologiques.
    Au sein des principaux secteurs employeurs, les perspectives sont plutôt hétérogènes. Les services informatiques sont dans une forte dynamique de croissance qui devrait se prolonger malgré la crise sanitaire (ou tout au moins repartir à moyen terme). Le secteur des transports et de l’entreposage bénéficiait de perspectives plutôt favorables mais a fortement subi les mesures sanitaires et le recul de la circulation (qui touche particulièrement l’aéroportuaire). Les secteurs du commerce et de la construction devraient moins être affectés par cette crise, notamment le dernier qui pourrait bénéficier des grands projets franciliens de construction en guise de rattrapage. La plupart des secteurs industriels sont fortement touchées, alors même qu’ils étaient déjà dans une dynamique de recul de l’emploi conséquente.

  • Les marchés du travail

    Caractéristiques des actifs en emploi

    Une famille professionnelle largement masculine et vivant en grande couronne
    38 147
    Actifs en
    Ile-de-France

    Répartition Homme/Femme (en %)

    Répartition H/F
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Répartition des âges (en %)

    Répartition par âge
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Cette famille professionnelle est très largement masculine, les femmes y représentant seulement un actif sur vingt. Leur part chez les moins de 30 ans est tout de même supérieure aux autres tranches d'âge ce qui laisserait supposer un mouvement - léger - de féminisation. Cette caractéristique est commune à l’ensemble des métiers de la maintenance. Les professionnels de 50 ans et plus sont légèrement sous-représentés par rapport à l’ensemble des actifs (de 3 points).
     
    Ces professionnels vivent majoritairement dans les départements de la grande couronne (les deux tiers, contre moins de la moitié de l’ensemble des actifs). A l’inverse, ils habitent peu à Paris ou dans les Hauts-de-Seine. Ils travaillent par ailleurs plus souvent en dehors de leur département de résidence que l’ensemble des actifs franciliens (55 % d’entre eux, soit 10 points de plus que la moyenne).

    Une forte progression des diplômés des niveaux bac et supérieurs

    Niveau de diplômes (en %)

    Diplômes
    INSEE, Recensement de la population 2019

    On peut observer une très forte hausse du niveau de qualification de ces professionnels entre plusieurs générations. Ainsi, les techniciens d’installation et de maintenance de 50 ans et plus sont majoritairement titulaires d’un diplôme de niveau 3 (CAP, BEP pour près de la moitié) et seul un actif sur 5 est diplômé du supérieur. Chez les moins de 30 ans, un actif sur 2 environ est diplômé du supérieur, et un sur 3 a un niveau bac. Si le nombre de diplômés du supérieur a fortement augmenté depuis les années 2000, la hausse est ici particulièrement forte.
    La hausse de la technicité des interventions, des outils utilisés et de certains équipements pris en charge pourrait être un facteur explicatif de cette évolution.   

    Des actifs à temps plein et presqu’exclusivement en CDI

    Conditions d'emploi

    INSEE, Recensement de la population 2019
    4 % 14 %
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Ces actifs sont très largement en CDI (plus de 9 actifs sur 10). Les autres formes de contrats sont très peu utilisées, à l’exception des contrats d’apprentissage, plus fréquents chez ces professionnels que pour l’ensemble des actifs occupés franciliens.
    En Ile-de-France, comme au niveau national, le temps partiel concerne une part très faible de ces professionnels.

    Caractéristiques des demandeurs d’emploi

    Une surreprésentation des plus jeunes, un chômage plus court qu’en moyenne
    9 374
    Demandeurs d'emploi enregistrés dans cette famille professionnelle
    Part des DE inscrits depuis plus d’un an (en%)
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021
    Taux d’écoulement
    54%
    53%
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021

    Les jeunes sont surreprésentés parmi les demandeurs d’emploi de cette famille professionnelle, de près de 15 points par rapport aux actifs occupés). Alors que 25 % des demandeurs d’emploi (tous métiers confondus) ont moins de 30 ans, ils sont 35 % parmi les demandeurs d’emploi sur ces professions. Au contraire, les 50 ans et plus sont sous-représentés parmi les demandeurs d’emploi sur ces métiers.
     
    Les demandeurs d’emploi sont plus souvent diplômés du supérieur que les actifs occupés : chez les moins de 30 ans, les deux tiers sont titulaires d’un bac+2 ou plus (20 points de plus que chez les jeunes actifs occupés).
     
    Sur ces professions, le chômage dure un peu moins longtemps que la moyenne francilienne. La part des demandeurs d’emploi de longue durée est par ailleurs plus faible, et le taux d’écoulement légèrement meilleur.
     

    Les offres d'emploi et projets de recrutement

    Des offres d’emploi très nombreuses, des recrutements difficiles

    Durée des emplois proposés (en %)

    29 933
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021

    Le fait que le chômage soit plus court sur ces métiers qu’en moyenne s’explique notamment par une forte demande de travail de la part des entreprises. Le nombre d'offres d'emploi est nettement plus élevé que le nombre de demandeurs d'emplois sur ce métier (3 offres pour 1 demandeur environ) L’enquête Besoins en Main-d’œuvre de Pôle emploi, qui mesure les recrutements anticipés chaque année – fait état de projets de recrutements largement moins nombreux (6 800 en 2022). Ils sont cependant en forte hausse et n’ont pas diminué malgré la crise sanitaire. Sur ces dernières années, environ 1 recrutement sur 2 est anticipé comme difficile sur ce métier, ce qui est commun à de nombreux métiers « industriels » (maintenance, fabrication, conception).
    Les offres d’emploi sont par ailleurs plutôt stables, puisque 9 sur 10 sont des CDD de plus de 6 mois ou des CDI (contre 70 % des offres tous métiers confondus).

  • Les enjeux pour la profession et leurs impacts sur les métiers

    La maintenance de l’industrie du futur et les questions environne-mentales devraient faire évoluer les métiers et effectifs
    Enjeux par dimension

    Les effectifs de techniciens de l’installation, la maintenance et de l’environnement étaient déjà en croissance ces dernières années, bien que de manière plutôt modérée (+2 % en 5 ans). Cette croissance pourrait se prolonger en raison de différentes dynamiques :
    Les questions environnementales prennent une place croissante et entraînent différentes mutations. Sur la période récente, l’emploi dit vert (auquel appartiennent les techniciens de la dépollution et de l’assainissement) a en effet augmenté plus vite que l’ensemble de l’emploi. D’un point de vue quantitatif, les activités de dépollution, d’assainissement de l’eau ou encore de contrôle du respect des normes environnementales entraînent des besoins conséquents sur ces métiers. Le développement de la robotique de la propreté pourrait également entraîner des besoins en techniciens, pour superviser ces automates et assurer leur maintenance, ce qui pourrait contribuer à rendre ces métiers plus attractifs.
    De manière plus générale, l’utilisation des automates et robots connectés devrait augmenter avec l’essor annoncé de « l’Industrie du futur »[1]. Cet essor entraînerait des besoins en professionnels de la maintenance et de l’installation spécialisés en électronique et électrotechnique, comme le souligne une étude sur la plasturgie[2] – constat que l’on peut étendre à l’ensemble des secteurs industriels concernés par l’Industrie du futur. Dans la mesure où ces nouveaux besoins ne se substituent pas aux précédents, une certaine polyvalence pourrait être recherchée, avec des techniciens en mesure de travailler sur ces nouveaux équipements mais aussi sur d’autres spécialités en fonction du secteur d’exercice (pneumatique, mécanique industrielle, etc.).
    Cette polyvalence accrue ne concerne pas uniquement les types d’équipements sur lesquels ils interviennent mais aussi leur rôle. Ainsi, la fonction d’intégrateur pourrait être de plus en plus demandée en plus de celles de mainteneur et d’installateur. De manière plus générale, une maîtrise de nouveaux outils informatique pourrait se développer sur ces métiers : les « solutions de mobilité » (comme les lunettes connectés ou les casques de réalité virtuelle pour améliorer la prise d’information lors des interventions) et la maintenance prédictive sont perçues comme des solutions technologiques pertinentes dans la maintenance industrielle (à l’instar des logiciels de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur, déjà bien implantés) qui devraient se développer. Ces besoins, bien que réels, ne représentent cependant pas une priorité à court terme[3]. Les compétences en lien avec la maintenance prédictive et préventive devraient ainsi s’ajouter à celles plus classiques de maintenance corrective.
    Les mutations liées d’une part à la prise en compte croissante des questions environnementales d’une part, et d’autre part à l’essor de « l’usine 4.0 » vont de pair avec d’importantes évolutions en matière de HSE (industrielle ou non). Celles-ci devraient accroître les besoins en techniciens spécialisés en prévention et en contrôle de conformité HSE dans l’industrie et la construction.
    Ces professionnels pourraient également bénéficier des grands projets de construction franciliens, qui nécessitent des professionnels de maintenance des équipements et dans une moindre mesure des techniciens HSE. Par ailleurs, le développement du Grand Paris Express va également nécessiter le recrutement de techniciens de maintenance. Dans le secteur de l’aéroportuaire, la forte baisse de l’activité liée à la crise sanitaire pourrait faire reculer l’emploi sur la maintenance, bien que celle-ci devrait être relativement épargnée en raison des besoins, même en cas de trafic à l’arrêt.
    Enfin, les développements distincts de l’économie circulaire d’une part, et de l’économie de la fonctionnalité d’autre part pourraient bénéficier à l’emploi de ces professionnels. L’économie circulaire vise en effet à réduire la surproduction et à privilégier la maintenance lorsque c’est possible. L’économie de la fonctionnalité promeut quant à elle la vente d’un usage d’équipement plutôt que d’un équipement (la vente de l’usage incluant ainsi davantage des prestations de maintenance).
    Les perspectives citées pourraient être contrebalancées par le recul global de l’industrie (plus marqué en Ile-de-France qu’au niveau national) et par sa composition : la région est en effet fortement dotée en sièges et en bureaux d’études et de R&D plutôt qu’en lieux de production[4], ce qui limite les besoins d’interventions de ces professionnels. L’impact de la crise de la COVID-19 sur ces différents secteurs serait à étudier, tous les effets de la crise n’étant pas encore visibles.


    [1] GOUBIN, A., MOUSSET, I., « Diffusion de l’industrie du futur dans les PME des industries métallurgiques franciliennes et compétences nécessaires », Synthèse d’étude, juin 2017, p.3

    [2] AMBROISE BOUTEILLE ET ASSOCIES pour DEFI et l’Observatoire de la Plasturgie, « étude sur l’évolution des compétences nécessaires aux entreprises et actualisation des fiches métiers », rapport d’étude, 2017, p.20

    [3] KPMG, L’Usine Nouvelle, « Digitalisations de la maintenance : passez à l’acte », 2018, p.10

    [4] CHEVROT, J., et al, « L’industrie francilienne : des mutations de long terme toujours à l’œuvre », Insee Ile-de-France Analyses n°91, décembre 2018, p.3

     

     

  • Les formations

    Des équipements d’interventions diversifiés, des spécialités de formation peu nombreuses mais hétérogènes
    Part des actifs de la FAP issue des différentes spécialités de formation
    INSEE, enquête emploi continue (EEC) 2018

    Au niveau national, parmi les actifs de la FAP en emploi depuis moins de 10 ans, 1 sur 4 a un diplôme de la spécialité « électricité, électronique ». Les autres spécialités de formation que l’on retrouve sont celles des « moteurs et mécanique auto », des « technologies de commandes des transformations industrielles », de la « mécanique générale et de précision » ou encore du « Nettoyage, assainissement, protection de l'environnement ».
    Cette variété s’explique par l’hétérogénéité des métiers rencontrés (technicien automaticien, technicien de dépollution, contrôleur HSE), des équipements d’intervention et des secteurs dans lesquels ils exercent.
    On constate par ailleurs qu’à l’exception de la spécialité « nettoyage, assainissement, protection de l’environnement », seules des spécialités de formation des domaines technico-professionnels de la production se retrouvent parmi celles représentées (autrement qu’à la marge), ce qui indique une concentration conséquente dans quelques spécialités de formations assez fortement en lien avec les métiers exercés.

    Une entrée à tous niveaux, principalement entre Bac et Bac+2

    Comme vu précédemment, le fait d’être diplômé de quelques spécialités de formation est un facteur fort de l’entrée dans cette famille professionnelle. En termes de niveau de diplôme, le constat est moins net. Au niveau 4 (qui représente plus d’un tiers des jeunes actifs), selon la spécialisation envisagée, peuvent être de bonnes portes d’entrée : un Bac pro « métiers de l’électricité et de ses Environnements connectés » (MELEC), « métiers du froid et des énergies renouvelables » (MFER), « technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques » (TMSEC) ou « technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques » (TISEC, ces deux derniers devant être remplacé par un nouveau diplôme prochainement). D’autres formations axées sur un type d’équipement ou une spécialité industrielle (à l’instar du Bac pro « aéronautique ») y mènent également. Le Titre professionnel de technicien de maintenance industrielle (niveau 4 aussi) permet également de s’insérer sur ces métiers.
    Au niveau 5 (3 jeunes actifs sur 10), on retrouve différents BTS : « conception et réalisation de systèmes automatiques » (CRSA), « électrotechnique », « fluides, énergies, domotique ».
    Plusieurs DUT sont également en lien avec ces métiers. Leur remplacement par des Bachelor Universitaires de Technologie (de niveau 6 et non plus 5) à la rentrée 2021 ne permet pas d’avoir une visibilité sur l’insertion de leurs futurs diplômés sur ces métiers ou non. 1/5ème des jeunes actifs sur ces métiers sont cependant diplômés de bac+3 ou plus, et certaines spécialités (BUT « Génie industriel et maintenance », « Génie Électrique et Informatique Industrielle », Licences pro « Maintenance des systèmes industriels, de production et d'énergie » et « Domotique ») semblent correspondre aux attendus sur ces métiers, sur des postes plus qualifiés (potentiellement de chefs d’équipe).
    Enfin, il est également possible d’entrer avec un niveau infra-bac (notamment via des titres professionnels assortis à de l’expérience) ou plus rarement à un niveau bac+5, qui correspond davantage à la famille professionnelles des « cadres de la maintenance et de l’environnement ».

  • Sources bibliographiques et de données

    Bibliographie
    • AMBROISE BOUTEILLE ET ASSOCIES pour DEFI et l’Observatoire de la Plasturgie, « étude sur l’évolution des compétences nécessaires aux entreprises et actualisation des fiches métiers », rapport d’étude, 2017, 53p.
    • CHEVROT, Joseph, et al, « L’industrie francilienne : des mutations de long terme toujours à l’œuvre », Insee Ile-de-France Analyses n°91, décembre 2018, 4p.
    • GOUBIN, A., MOUSSET, I., « Diffusion de l’industrie du futur dans les PME des industries métallurgiques franciliennes et compétences nécessaires », Synthèse d’étude, juin 2017, 5p.
    • KPMG, L’Usine Nouvelle, « Digitalisations de la maintenance : passez à l’acte », 2018, 32p.