Agents de services hospitaliers

Agents de services hospitaliers

Part de l'Ile-de-France dans l'emploi national

11 %
347 108
Actifs en emploi
en France
Dont
37 637
Actifs en emploi
en Ile-de-France

Évolution des effectifs franciliens 2013-2019

+7 %

Des besoins en emploi importants dans les années à venir surtout engendrés par de nombreux départs en retraite

Une famille professionnelle sous représentée en Ile-de-France mais en forte progression

  • Les activités et leurs évolutions

    Les agents de services hospitaliers, également appelés agents de services hôteliers ou logistiques dans les structures médico-social, sont désignés sous l’appellation ROME « Personnel polyvalent des services hospitaliers ».

     

    Une famille professionnelle à la croisée de « l’entretien » et du « prendre soin »
    Positionnement des métiers
    Source : Pôle emploi, répertoire ROME​

    Les agents de services hospitaliers sont classés dans la famille des « agents d’entretien » dans la nomenclature de la DARES avec les « Agents d'entretien de locaux » et les « Ouvriers de l'assainissement et du traitement des déchets ». Leur spécificité tient notamment à leur environnement de travail puisqu’ils sont destinés à officier dans les secteurs du médico-social et du soin. Cette spécificité implique une plus grande attention portée aux risques biologiques (pour soi et pour autrui) et aux relations humaines, étant en contact avec des personnes malades, fragiles et/ou dépendantes. De part ces particularités, ceux-ci font parties du personnel comptabilisé dans les taux d’encadrement des usagers des structures médico-social.

     

    De fait, dans ce type de structure, ces professionnels sont partis prenants du bien être des patients ou des usagers. Ils participent ainsi à créer un environnement « bientraitant » pour les personnes accueillies et prises en charge par les établissements sanitaires ou médico-sociaux. Ils participent ainsi non seulement à créer un environnement sécurisé sur le plan de l’hygiène mais également à un environnement social propice au bon rétablissement, et/ou aux bonnes conditions d’accueil, de suivi et d’accompagnement des personnes prises en charge par l’institution.

     

    Les agents des services hospitaliers qualifiés relevant de la fonction publique hospitalière sont régis par le décret n° 2021-1825 du 24 décembre 2021 portant statut particulier du corps des accompagnants éducatifs et sociaux et du corps des agents des services hospitaliers qualifiés de la fonction publique hospitalière[1] et du Décret n°2016-1745 du 15 décembre 2016.

     

    Ils font parties de la catégorie C de la fonction publique (deux grades existent : classe normale et supérieure, article 6 du décret de 2021). Toujours dans la fonction publique, ils peuvent après huit ans de fonction et s’ils ont été admis à suivre une formation adaptée, être recrutés comme aide-soignant (article 17 du décret de 2016). Ils peuvent aussi être recrutés comme élève aide-soignant après 3 ans de fonction comme ASH (article 18 du décret de 2016). Ils sont recrutés sans concours dans la fonction publique hospitalière (article 9 du décret de 2021) et titularisés à l’issu d’un stage d’un an (article 4-9 du décret de 2016). Ceux-ci sont « chargés de l'entretien et de l'hygiène des locaux de soins et participent aux tâches permettant d'assurer le confort des malades. Ils effectuent également les travaux que nécessite la prophylaxie des maladies contagieuses et assurent la désinfection des locaux, des vêtements et du matériel » (article 5 du décret de 2021).

     

    Les évolutions possibles sont donc naturellement le métier d’aide-soignant (via la VAE notamment), mais d’autres professions du « prendre soin » peuvent être envisagées après des formations relativement courtes, dans les métiers du sanitaire et du social (maîtresse de maison dans un établissement social ou médico-social, ambulancier, aides à domicile, auxiliaire de puériculture, etc.). Les tâches liées à la propreté et l’hygiène peuvent être également assurées dans d’autres environnements que celui du sanitaire et social (dans l’hôtellerie, auprès de particulier, dans la fonction publique d’Etat, etc.). Les ASH peuvent également exercer les fonctions de brancardier.



    [1] Avant les réformes issues des négociations du Ségur de la santé les ASH de la fonction publique hospitalière faisaient partie du même corps que les aides-soignants (catégorie C). Les négociations ont permis aux aides-soignants et aux auxiliaires de puériculture de passer en catégorie B.

     

    Des professionnels en charge de l’environnement immédiat des patients et usagers des services et établissements sanitaires et médico-sociaux :
    • Maintien d’un environnement sain pour les patients, résidents ou usagers des établissements dans lesquelles ils officient
    • Entretien des locaux
    • Entretien du linge
    • Aide à la distribution des repas
    • Gestion des déchets

     

    Participation au bon fonctionnement d’un collectif professionnel du « prendre soin » :
    • Suivi de l’application de protocoles strictes en matière sanitaire
    • Gestion des stock, suivi de commandes
    • Participation à la création d’un environnement « bientraitant » par la qualité de l’accueil et des interactions sociales avec les patients, usagers et visiteurs
    • Participation au suivi de l’application des exigences écologiques des structures (tri sélectif, lutte contre le gaspillage alimentaire, la qualité de l’air, usage de produits alternatifs aux produits pétrochimiques, etc.)
    • Veille et transmission des informations nécessaires au suivi de l’état de santé et de bien-être des usagers ou patients
    • Brancardage

     

  • Les secteurs concernés

    Une forte bipolarisation sur les secteurs du soin et du social et médico-social
    Top 5 des secteurs d’activités employeurs
    Sources : ACOSS, Centre d’analyse stratégique. Traitement Défi métiers

    Les effectifs des professionnelles se répartissent de manière équivalente entre l’hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement d’une part et les activités pour la santé humaine d’autre part. Ces deux grands domaines d’activité concentrent 9/10 des effectifs des ASH. On les retrouve malgré tout dans d’autres secteurs (administration publique, enseignement, activités de services administratifs, etc.) mais dans des proportions moindres.

     

    Les deux principaux secteurs employeurs sont dans des perspectives favorables de développement, en particulier dans le médico-social, où les dynamiques démographiques en cours et à venir vont nécessiter de nouveaux recrutements (remplacements des départs à la retraite et créations de postes).

     

  • Les marchés du travail

    Caractéristiques des actifs en emploi

    Une population majoritairement féminine et plus âgée que la moyenne des familles professionnelles
    37 637
    Actifs en
    Ile-de-France

    Répartition Homme/Femme (en %)

    Répartition H/F
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Répartition des âges (en %)

    Répartition par âge
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Les femmes représentent près des trois quarts des professionnels, mais moins des deux tiers des moins de 30 ans. Ce qui pourrait indiquer soit que cette profession se masculinise soit que les hommes quittent plus rapidement la profession, ou encore que les femmes y accèdent plus tardivement (en deuxième partie de carrière).

     

    Ces professionnels sont plus âgés que la moyenne des actifs en emploi francilien, et légèrement plus âgés également que leurs homologues du reste de la France.

     

    Cette répartition démographique pourrait indiquer que ce métier attire plutôt des professionnels en seconde partie de carrière (après une reconversion ou une période sans emploi).

     

    Un faible niveau de diplôme

    Niveau de diplômes (en %)

    Diplômes
    INSEE, Recensement de la population 2019

    La proportion de ces professionnels sans diplôme ou avec le Brevet est très élevée. Plus de trois ASH sur sept sont sans diplôme ou de niveau Brevet, contre un sur sept pour l’ensemble des actifs en emploi franciliens.

     

    Les professionnelles les plus jeunes ont des niveaux d’études plus importants. Seul un ASH de moins de 30 ans sur quatre n’a aucun diplôme ou le brevet. Près de la moitié des moins de 30 ans ont le bac ou plus, conséquence sans doute de l’élévation du niveau d’étude générale de la population et des niveaux d’exigences plus importants des employeurs. Le Bac pro ASSP, qui peut conduire à ce type d’emploi a notamment pu permettre l’élévation du niveau d’étude de ces professionnels. Par ailleurs, il est probable qu’une partie de ces jeunes diplômés ne restent pas sur cette famille professionnelle pendant un temps très long et évoluent rapidement vers d’autres professions du sanitaire et social ou autres, ce qui pourrait également expliquer les fortes différences de niveau de diplôme entre les différentes générations.

     

    Situation géographique des professionnels : reflet des inégalités territoriales

    Les ASH sont surreprésentés dans les départements périphériques de l’Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne, Essonne…) et particulièrement sous-représentés à Paris (moins de 1 sur 10 des ASH contre 1 sur 5 toutes FAP confondues) et dans une moindre mesure dans les Hauts-de-Seine par rapport à l’ensemble des familles professionnelles. Les prix élevés des logements à Paris et dans les Hauts-de-Seine expliquent en grande partie cette situation. En effet les rémunérations de ces professionnels sont relativement faibles en regard du coût des logements dans ces départements[1].

     

    Du fait d’une importante implantation des établissements médico-sociaux dans les départements périphériques d’Ile-de-France, une grande majorité des ASH résident malgré tout dans le département où ils travaillent (près de sept sur dix), alors que ce n’est le cas que d’un peu plus de la moitié des actifs en emploi d’Ile-de-France.



    [1] Le salaire médian des ASH de moins de 30 ans est d’un peu moins de 1400 euros et atteint environ 1500 euros en fin de carrière. Source : Outil « Dynamique des salaires » de Défi métiers, https://www.defi-metiers.fr/observatoire-salaires?m=Agents+de+services+hospitaliers&submit.x=22&submit.y=10

     

    Nationalité : une répartition spécifique à l'Ile-de-France

    Un quart des ASH franciliens ne sont pas de nationalité française (parmi les étrangers 1/4 sont de nationalité européenne autre que française et 3/4 autres, hors UE) contre un actif francilien sur sept dans l’ensemble des familles professionnelles de la région. Cette situation est spécifique à l’Ile-de-France, puisqu’au niveau national, les personnes ayant une nationalité européenne ne se retrouvent pas plus dans cette catégorie de personnels que dans l’ensemble des autres familles professionnelles, idem pour les nationalités autres qu’européennes.

     

    De meilleures conditions d’emploi en Ile-de-France qu’au niveau national

    Conditions d'emploi

    INSEE, Recensement de la population 2019
    20 % 14 %
    INSEE, Recensement de la population 2019

    Ces professionnels sont nombreux à bénéficier d’un emploi à durée indéterminé, du fait des emplois possibles dans la fonction publique notamment. La part de contrat à durée indéterminée est supérieure à ce que l’on observe au niveau national. Les temps partiels sont relativement importants (1 sur 5) mais moindre qu’au niveau national (près de 1 sur 3).

     

    Le travail les jours fériés et week-end, mais aussi les soirs ou de nuit sont fréquents.

     

    Caractéristiques des demandeurs d’emploi

    Des différences liées à l'âge
    5 408
    Demandeurs d'emploi enregistrés dans cette famille professionnelle
    Part des DE inscrits depuis plus d’un an (en%)
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021
    Taux d’écoulement
    53%
    53%
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021

    Sur l’année écoulée, la part des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi (taux d’écoulement) et la durée moyenne de chômage sont sensiblement les mêmes que pour l’ensemble des familles professionnelles de la région. Comme dans la population générale, on observe que la part des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sur l’année écoulée est plus élevée pour les moins de 30 ans.

     

    Parmi les demandeurs d’emploi, comme pour les ASH en emploi on observe une forte différence de niveau de qualification entre les moins de 30 ans et les plus de 30 ans. Les demandeurs d’emploi les plus jeunes sont plus diplômés que leurs ainés. Un tiers des demandeurs d’emploi de moins de 30 ans ont un niveau bac +2 ou plus. Ce n’est le cas que d’un peu moins d’un demandeur d’emploi de plus de 30 ans sur cinq.

     

    Plus surprenant, les demandeurs d’emploi de la famille professionnelle apparaissent comme plus jeunes et plus diplômés que les ASH en emploi. La population des demandeurs d’emploi compte également une proportion légèrement plus élevée de femmes.

     

    Au vu de ces différences liées à l’âge, on peut faire l’hypothèse que les ASH les plus jeunes (qui sont aussi les plus diplômés) accèdent à l’emploi plus rapidement que leurs aînés mais sur des postes plus précaires, qui, de ce fait, se retrouvent également plus souvent au chômage.

     

    Les offres d'emploi et projets de recrutement

    Des offrent d’emploi courts et en faible nombre

    Durée des emplois proposés (en %)

    552
    DARES, traitement drieets Ile-de-France 2021

    Le nombre d’offre d’emploi est bien moindre que le nombre de demandeurs d’emploi (10 fois moins en 2021). Une grande majorité des offres concernent des CDD de moins de 6 mois, à l’inverse de ce qui s’observe pour l’ensemble des familles professionnelles. La part élevée de contrats courts proposés confirme que les ASH les plus jeunes sont incités à accepter des contrats courts qui les maintiennent en situation de précarité. Par ailleurs les employeurs ne notent pas de difficultés de recrutement particulières par rapport aux niveaux enregistrés pour l’ensemble des familles professionnelles. Cependant la part de recrutements anticipés comme difficiles est en augmentation pour l’année 2022 (enquête BMO).

     

    Les projets de recrutements sont relativement stables sur la période récente et beaucoup plus faibles que dans d’autres régions (Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Bretagne notamment). Les projections de la Dares placent les professionnels de l’entretien en tête des métiers comptant le plus de postes à pourvoir à l’horizon 2030 (près de 490 000 postes au niveau national entre 2019 et 2030)[1]. Ce sont essentiellement les remplacements de départs à la retraite qui permettent de maintenir une demande régulière sur ces postes.

     

    L’épidémie de Covid 19 pourrait renouveler les besoins sur ce type de personnels pour notamment assurer le suivi des règles et protocoles d’hygiène strictes (pour les patients, résidents et personnels, mais également pour assurer l’accueil et l’accompagnement des visites). En cas d’extension du phénomène de « glissement de tâche » pesant sur les aides-soignants (AS) et les aides médico-psychologique (AMP), ces « glissements de tâche » pourraient continuer à se répercuter sur les ASH et augmenter les besoins en emploi.



    [1] FRANCE STRATEGIE, DARES, Métiers en 2030, Quels métiers en 2030 ?, mars 2022, 198p. [en ligne]

     

  • Les enjeux pour la profession et leurs impacts sur les métiers

    Des secteurs employeurs aux cœurs des préoccupations des politiques publiques
    Enjeux par dimension

    Des besoins structurels

    L’augmentation de l’espérance de vie et l’arrivée à des âges avancés de la génération du baby-boom, accroissent les besoins en emploi dans les principaux secteurs employeurs (santé, médico-social). Ces évolutions démographiques augmentent le nombre de personnes âgées susceptibles de nécessiter un accompagnement par des services ou des établissements adaptés, et modifient également les profils des résidents dans ces secteurs d’activité avec un accroissement des niveaux de dépendance et une plus grande prévalence des polyhandicaps et des maladies neurodégénératives[1].

     

    Des phénomènes comme l’augmentation des périodes de canicule, ou encore les pandémies peuvent modifier les attentes vis-à-vis des effectifs et/ou des activités des professionnels des principaux secteurs employeurs.   

     

    Face aux manques de personnels (aide-soignant et infirmier essentiellement) dans les structures hospitalières ou médico-social, on assiste depuis plusieurs années à des « glissements de tâche »[2]. Ainsi des fonctions d’aide médico-psychologique ou d’aide-soignant peuvent être remplis par les ASH en contradiction avec les textes de références régissant les rôles et fonctions des différents professionnels. Ces manques de personnels peuvent accentuer les difficultés physiques et psychiques des ASH.

     

    Par ailleurs, les nouvelles exigences écologiques touchent également les secteurs du soin et du médico-social dans lesquels sont majoritairement employés les ASH. Ces professionnels devront être fortement concernés par les questions de gestion des déchets et de tri sélectif, de lutte contre le gaspillage alimentaire, la qualité de l’air, l’usage de produits alternatifs aux produits pétrochimiques, etc[3].

     

     

     

    Mise en lumière des conditions de travail

    La mise en lumière du travail effectué par les personnels des principaux secteurs employeurs, à travers la pandémie de Covid mais aussi les récents scandales qui ont touché les Ehpad privés à but lucratif, peut aboutir, à terme, à améliorer les conditions de travail (augmentation du nombre de personnels auprès des patients ou usagers, valorisation des salaires, des temps de travail, etc.).

     

    En effet, cette mise en lumière a pesé sur des négociations qui ont aboutis, notamment avec le Ségur de la santé, à améliorer les conditions de travail de nombreux professionnels de ces secteurs. Cependant les ASH, comme d’autres catégories de personnels, restent à ce jour exclus des valorisations de salaires. Toutefois des mobilisations sont toujours en cours. De même une augmentation des effectifs par patient ou usager serait également en mesure d’améliorer les conditions de travail de cette famille professionnelle.

     

    L’épidémie de Covid 19 a nécessité la mise en place de nouveaux protocoles strictes, notamment lors de la visite des patients ou usagers des établissements sociaux et médico-sociaux, dans lesquels ce type de personnel peut assurer à la fois l’accueil des visiteurs et le respect des règles d’hygiènes, renouvelant ainsi leur rôle et leur importance dans le dispositif général du soin et de l’accompagnement des personnes.

     

     

     

    Les besoins en personnels dans les secteurs employeurs

    L’augmentation des besoins en personnels soignants dans les principaux secteurs employeurs peut entraîner diverses conséquences. Si ces besoins en emploi ne sont pas comblés, le phénomène des glissements de tâches peut s’accroître augmentant les difficultés physiques et psychiques des personnels. A l’inverse, la prise en compte de ces besoins pourrait passer par une revalorisation des ASH, en tant que voie d’alimentation des métiers en tension (principalement aide-soignant). Cela pourrait donner lieu à un meilleur accompagnement RH des personnels, à des conditions d’emploi et à des perspectives professionnelles plus favorables pour les ASH sur le long terme.

     

    Cependant, les budgets des employeurs sont fortement dépendants des politiques publiques de santé et des financements octroyés dans le cadre des Lois de financement de la Sécurité sociale qui s’inscrivent dans un cadre économique fortement contraint.



    [1] CHUVIN Guillaume, LE FLOCH Mathieu, PARDINI Béatrice, Impact du vieillissement de la population et du développement des gérontechnologies sur les professionnels du sanitaire et social en Ile-de-France, Rapport d’étude, Défi métiers, Juin 2019, 150p. disponible en ligne

    [2] François Reynaud, Le taux d’encadrement dans les Ehpad, Ses déterminants et ses alternatives, DREES, Les dossiers de la DREES, n°68, décembre 2020, 37p.

    [3] Parmi les textes accompagnants cette volonté de transition écologique impactant les principaux secteurs d’activité des ASH, on citera notamment le quatrième Plan National Santé Environnement (PNSE 4) 2021-2026, la mesure 14 du Ségur de la santé : « Accélérer la transition écologique à l'hôpital et dans les établissements médico-sociaux » ou encore les propositions de la Fédération Hospitalière de France (FHF) : FHF, 50 propositions pour soutenir la transition écologique des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics Rapport, Fédération Hospitalière de France, 2020, 11 p. [en ligne]

     

  • Les formations

    Une famille professionnelle accessible sans diplôme
    Part des actifs de la FAP issue des différentes spécialités de formation
    INSEE, enquête emploi continue (EEC) 2018

    Au niveau national, les spécialités plurivalentes sanitaires et sociales alimentent logiquement fortement les emplois d’ASH (près d'un tiers des actifs depuis moins de dix ans en emploi). En Ile-de-France en revanche, les nouveaux ASH ne sont qu’un peu plus d’un sur dix à détenir une spécialités plurivalentes sanitaires et sociales.

    La proportion de non diplômé atteint le tiers des effectifs en Ile-de-France, bien plus que dans le reste de la France (un peu plus d’un sur dix est non diplômé au niveau national). Il faut noter également qu’un ASH sur dix entrant sur le marché du travail en Ile-de-France a une formation dans le domaine de la santé.

    On observe que cette profession, qui ne nécessite aucun diplôme, accueille également des professionnels ayant une formation dans des domaines très variés et très distants du soin ou de l’hygiène (administration générale des entreprises et des collectivités ; Energie, génie climatique  etc.).

     

  • Sources bibliographiques et de données

    Bibliographie

    CHUVIN Guillaume, LE FLOCH Mathieu, PARDINI Béatrice, Impact du vieillissement de la population et du développement des gérontechnologies sur les professionnels du sanitaire et social en Ile-de-France, Rapport d’étude, Défi métiers, Juin 2019, 150p. disponible en ligne

    REYNAUD François, Le taux d’encadrement dans les Ehpad, Ses déterminants et ses alternatives, DREES, Les dossiers de la DREES, n°68, décembre 2020, 37p.

    FHF, 50 propositions pour soutenir la transition écologique des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics Rapport, Fédération Hospitalière de France, 2020, 11 p. [en ligne]

    FRANCE STRATEGIE, DARES, Métiers en 2030, Quels métiers en 2030 ?, mars 2022, 198p. [en ligne]