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Les hypermarchés concentrent près de la moitié des emplois de la grande distribution en Ile-de-France. Le développement du drive ne se tarit pas, tandis que le commerce en ligne poursuit sa progression.
Introduction
Secteur emblématique de notre société de consommation, la grande distribution innove de façon permanente pour répondre aux attentes des consommateurs et rester compétitive dans un contexte très concurrentiel.
Selon la FCD, Fédération du commerce et de la distribution, la grande distribution regroupe plus de 30 000 points de vente (dont 2 000 hypermarchés et environ 10 000 supermarchés). Le secteur emploie 750 000 personnes en France, pour un chiffre d’affaires annuel de plus de 300 milliards d’euros en 2014 (source : LSA). Seuls 10 % des effectifs sont des cadres. Par ailleurs, six salariés du secteur sur dix sont des femmes.
La population de ce secteur d'activité est jeune puisqu’elle compte 42 % de salariés de moins de 35 ans. Plus de 8 salariés sur 10 bénéficient d'un CDI (Contrat à durée indéterminée), et environ un tiers exercent à temps partiel.
A la grande distribution à prédominance alimentaire (hypermarchés, supermarchés, etc.), s’ajoutent de très nombreuses grandes surfaces spécialisées dans le sport, les loisirs culturels, le jardinage, l’habillement ou l’ameublement. On estime à 18 000 le nombre de ces points de vente spécialisés.
La grande distribution bien implantée en Ile-de-France
Avec 12 millions de « bouches à nourrir », l'Ile-de-France est un territoire de prédilection pour la grande distribution.
Selon les chiffres clés 2015 publiés par la CCI Paris Ile-de-France, on dénombre en Ile-de-France 217 hypermarchés, 965 supermarchés et 598 maxi-discounts.
Dans la région, 48 % des emplois du commerce à prédominance alimentaire se situent dans les hypermarchés, 38 % dans les supermarchés et 7 % dans les supérettes.
Les hypermarchés et supermarchés franciliens emploient au total près de 90 000 salariés. L’emploi dans les grandes surfaces à prédominance alimentaire franciliennes est en légère hausse entre 2013 et 2014 (+ 0,9 %).
Le cas de Paris ne reflète pas la réalité francilienne. Pratiquement absents de la Capitale, les hypermarchés sont essentiellement situés dans sa périphérie.
Les activités concernées
Si le secteur compte plus de 150 métiers différents, il est possible de les rassembler en 4 familles d'activité :
- les métiers alimentaires ;
- les métiers commerciaux en magasin ;
- les métiers des achats ;
- les métiers de la logistique (entrepôts).
Hôtesses de caisse et employés commerciaux constituent la moitié des emplois du secteur.
Les opportunités actuelles et à venir
Pour 2016, les prévisions d’embauches de cadres dans la grande distribution varient entre 1 950 et 2 260, a indiqué, en avril dernier à LSA, Pierre Lamblin, directeur des études à l’Apec. En 2015, 2 060 cadres avaient été recrutés. En 2014, ils étaient 1 970. La dynamique est donc positive.
Les embauches de cadres à venir devraient majoritairement concerner des chefs de rayons et des directeurs de magasins, à la faveur de nouvelles ouvertures de magasins. Les besoins en Ile-de-France devraient toutefois être modestes : 328 projets de recrutements de « cadres des magasins » selon l’enquête BMO 2016 de Pôle emploi.
La grande distribution recherche également des employés de libre-service (plus de 7 000 prévisions de recrutements en Ile-de-France), des caissiers (4 073 prévisions de recrutement), ainsi que des ouvriers du magasinage et de la manutention.
Le Drive (commande sur internet et retrait en entrepôt/magasin) devrait poursuit son essor, à un rythme moindre cependant. Fort d’un chiffre d’affaires en 2015 estimé par la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) à 4,5 milliards d’euros, le Drive a enregistré une croissance de 18 % en an.
Les professionnels du secteur continuent à s'interroger sur d’autres évolutions à initier ou à renforcer : mettre le territoire au coeur de la grande distribution et valoriser les producteurs locaux, développer l’offre de produits biologiques, être davantage à l’écoute dans la relation client, etc. Avec, à la clé, des besoins en compétences nouveaux, par exemple autour des activités de conseil et d'accompagnement en nutrition, ou encore dans le domaine de l’expertise web.
Repères chiffrés
Infographie 1 : Répartition de l'emploi dans le commerce alimentaire francilien
Infographie 2 : Répartition du nombre de commerces alimentaire en 2010 en Ile-de-France
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