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La nouvelle loi sur l’enseignement supérieur précise les missions des Bureaux d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP), en matière d’accompagnement à la recherche de stage, et d’information sur le devenir des étudiants après leur formation.
La loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche (loi ESR), adoptée le 22 juillet dernier, a apporté dans son article 24 une série de précisions sur le rôle des Bureaux d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP).
Ces structures, implantées depuis cinq ans au sein de toutes les universités, ont désormais pour mission « de favoriser un accès égal aux stages à tous [leurs] étudiants ». Le législateur a voulu ainsi corriger les inégalités pouvant exister entre les élèves, qui bénéficient d’un réseau familial plus ou moins étendu, ou maîtrisent plus ou moins bien les techniques de recherche de stage et de candidature.
Les BAIP, à qui avait déjà été confié le rôle de collecter et de diffuser les offres de stages et d’emploi, doivent donc désormais selon le nouveau texte de loi :
- préparer les étudiants qui en font la demande aux entretiens préalables aux embauches ;
- recenser les entreprises offrant des possibilités de stage professionnel.
Les BAIP doivent par ailleurs collecter les informations relatives à l’insertion professionnelle des étudiants. Cette mission est également complétée par la loi ESR : des statistiques comportant les taux d'insertion professionnelle des étudiants, un et deux ans après l'obtention de leur diplôme, devront être rendues publiques. Chaque élève en sera obligatoirement informé, en amont de son orientation dans un nouveau cycle ou dans une formation supérieure.
Raphaëlle Pienne
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