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Retour sur le petit-déjeuner du 15 février dernier organisé par le pôle de compétitivité francilien Cap Digital avec le cabinet de conseil Litz Formation & Conseil.
Passant en revue les différentes évolutions du digital learning, Yannig Raffenel, Responsable EdTech et digital learning, a égrené les avantages et inconvénients de la transformation digitale de la formation et offert sa perspective de la formation de demain.
La formation sera « ATAWAD » (Any Time, Any Where, Any Device). Traduction pour les néophytes : la formation pourra être suivie sur tous les supports mobiles ou non, à tous moments, sur le temps libre ou sur le lieu de travail, chez soi ou dans les transports. La personne pourra débuter son apprentissage en présentiel puis naviguer de sa tablette à l’ordinateur en passant par le mobile pour de la réalité virtuelle.
La formation sera communautaire : il s’agit pour l’apprenant d’apprendre avec et par les autres, pour paraphraser Philippe Carré, professeur des universités et responsable de l'équipe « Apprenance et formation des adultes » de l'Université Paris Nanterre, qui indique qu'« on apprend toujours seul, mais jamais sans les autres ». Le développement du « social learning », qui désigne l’ensemble des dispositifs par lesquels un individu va apprendre en interagissant avec son environnement, est un formidable instrument souligne Yannig Raffenel, étayant son propos par le chiffre qu’au cours d’un MOOC (Massive Open Online Course), 80 % des réponses proviennent de l’intelligence collective des autres participants.
La formation sera adaptative : elle devra s’adapter dynamiquement aux résultats obtenus, au profil de l’apprenant pour délivrer la meilleure expérience utilisateur, synonyme de motivation et d’engagement. A tout moment, l’utilisateur disposera d’un tableau de bord de son parcours de formation afin de déterminer ce dont il a besoin et vers où il doit aller.
Le conseil de Yannig Raffenel pour produire un enseignement motivant et engageant est de ne surtout pas débuter par une plongée dans le contenu du cours mais de revenir aux fondamentaux de l’ingénierie pédagogique, c’est-à-dire de répondre aux questions :
- Qu’est-ce que doit savoir faire l’apprenant à l’issue de ce cours ?
- Quel est mon objectif et comment j’évalue l’efficacité de ce qui a été dispensé ou demandé ?
Ce n’est que dans un second temps qu’il sera nécessaire de s’interroger sur les supports les plus pertinents qui viendront en soutien des objectifs déterminés car le numérique ne doit être cantonné à l’amélioration du support d’une formation classique.
Défi métiers
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