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Une série d’actions doit permettre de structurer les acteurs de l’économie du sport et de développer leur croissance en France et à l’international.
Moins d’un an après l’installation du comité stratégique de la filière sport, consacré aux équipements et aux événements sportifs, une cérémonie a été organisée le 23 mars dernier à Bercy pour la signature du contrat de filière.
Fruit des travaux menés par plus de 110 acteurs du monde sportif (entreprises, ligues et fédérations, opérateurs publics), il vise à permettre à la filière de relever plusieurs enjeux. Parmi ceux-ci : le développement de l’innovation et du partage de bonne pratiques, le développement des entreprises à l’export, ainsi que l’accroissement de la rentabilité des événements et équipements sportifs.
Une feuille de route pour 2016 et 2017
Le contrat de filière sport se décline en 25 actions, structurées autour de quatre grands axes :
- le renforcement des coopérations entre les acteurs de la filière ;
- le renouvellement de l’écosystème du financement des équipements sportifs ;
- la promotion de l’innovation au sein de la filière sport ;
- la structuration de l’offre française à l’international.
Ces différentes actions seront mises en œuvre selon une feuille de route s’étalant jusqu’à fin 2017. Parmi celles-ci, on peut noter la réalisation de référentiels communs pour la réalisation et l’exploitation d’équipements et d’événements sportifs ou la mise en place de « clubs sports à l’export » pour cibler les marchés internationaux.
La filière s’attachera également à identifier les compétences et les savoir-faire qui lui sont nécessaires et mettra en place, avec l’Essec, une formation prioritaire pour les marchés de la filière sport.
En savoir plus sur le contrat de filière sport.
Raphaëlle Pienne