Quels métiers recruteront en 2022 ?

24 Juillet 2014

© Fotolia A l’horizon 2022, 800 000 postes par an seront à pourvoir. Les métiers du commerce et des services seront dynamiques, particulièrement les professions de soin et des services à la personne.

Edité par la Dares et France Stratégie, et publié en juillet, Les métiers en 2022 est un rapport mettant en lumière les évolutions probables des besoins en main d'oeuvre dans les métiers.
 
D’après le scénario envisagé, 80 % des postes à pourvoir correspondent à des départs en fin de carrière, les autres sont des créations nettes d’emploi.
 
Cette prospective des métiers et des qualifications met en exergue une « poursuite de la tertiarisation des emplois ». Ainsi, « les métiers du commerce et des services devraient continuer à se développer, avec des créations d’emploi importantes dans les professions de soin (à l’exception des médecins) et des services aux personnes ». A l’opposé, les emplois administratifs de la fonction publique et les emplois de secrétaires connaîtraient un repli.
 
Les métiers industriels, quant à eux, se stabiliseraient : « les pertes d’emploi seraient moins fortes que par le passé parmi les ouvriers non qualifiés de l’industrie ». De plus, des créations pour certains métiers d’ouvriers qualifiés seraient générées. Les métiers agricoles poursuivraient leur repli.
 
En termes de qualifications, « l’emploi continuerait de connaître une relative polarisation » avec une progression importante dans les métiers très qualifiés (essentiellement les métiers de cadres).
 
Les postes à pourvoir à l’horizon 2022 seraient aussi « particulièrement nombreux parmi les agents d’entretien, les aides à domicile, les enseignants, les aides-soignants et infirmiers, les cadres des services administratifs, comptables et financiers, les  conducteurs de véhicules et les vendeurs.» Le métier d’aide à domicile serait un métier d’avenir : en effet, près de 160 000 postes seraient créés d’ici à 2022.
 
Concernant la politique publique, le rapport préconise le développement de l’apprentissage à la fois dans les métiers d’ouvriers et d’employés et dans les métiers très qualifiés.
 
Voir le rapport
 
Dominique Ryan
 

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