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Une douzaine d’universités, donc quatre établissements en Ile-de-France, vont expérimenter le développement de la formation continue dans l’Enseignement supérieur.
Le 19 janvier, Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, annonçait le lancement d'un réseau d’établissements pilotes pour le développement de la formation continue dans l’Enseignement supérieur. Parmi les objectifs visés, changer l’image des universités, notamment auprès des entreprises. La progression du nombre d'actions de formation continue dans les établissements d’enseignement supérieur (qui ne représentent actuellement que 3 % du marché de la formation continue en France) constituerait également une opportunité pour ces établissements de développer un nouveau modèle économique et renforcerait leur place dans la société.
Cette mesure est issue des préconisations du rapport Germinet. Les établissements sélectionnés sont invités à travailler ensemble. Ils doivent s'appuyer sur la proximité avec la recherche, en prenant mieux en compte les coûts réels de l’activité de formation continue, en développant des mécanismes d’incitation au niveau des Comue (Communauté d'universités et établissements) et en ouvrant la formation professionnelle à de nouveaux publics.
Cette démarche a visiblement séduit le monde universitaire, puisque 55 établissements ou groupement d’établissements ont candidaté. Au final, ce sont 12 projets qui ont été retenus. Il s'agit d'établissements de toutes sortes qui disposent d’un « degré de maturité différent sur la formation continue, mais ont tous une maturité claire dans la relation à l’entreprise » a assuré Thierry Mandon.
Parmi les établissements ou groupements d'établissements pilotes, on peut citer, pour l'Ile-de-France, la Comue Paris Sciences et Lettres, l’Université de Cergy-Pontoise, la Comue Sorbonne Universités, ainsi que l’Upec (Université Paris-Est-Créteil) et L'Upem (Université Paris-Est-Marne-la-Vallée).
Les établissements du réseau devraient s'engager dans la voie du recrutement de titulaires. Pour cela, une enveloppe permettant le financement de 30 postes leur a été attribuée. En contrepartie, ils bénéficieraient d'une labellisation « pépite formation continue » par le ministère.
Christophe Lacôte
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