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6 000 jeunes supplémentaires seront accueillis dans les Écoles de la deuxième chance d’ici 2022, grâce au Plan d’investissement dans les compétences (Pic), a annoncé le ministère du Travail le 30 novembre.
Ce même jour, à l’occasion d’un déplacement dans le Grand-Est sur l’insertion professionnelle des jeunes, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et Jean-Marie Marx, Haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi, ont signé une convention avec les acteurs du réseau de l’École de la deuxième chance (E2C), - sas d’insertion professionnelle pour les jeunes décrocheurs.
Extension
Le Plan d’investissement dans les compétences (Pic) financera l’extension des capacités d’accueil permettant à 6 000 jeunes supplémentaires d’en bénéficier d’ici 2022 ; la mise en œuvre d’une approche par les compétences pour que les jeunes prennent réellement conscience des compétences acquises et apprennent à les valoriser ; le financement à hauteur de 2,6 millions d’euros en 2019 (12 millions d’euros d’ici 2022).
Tremplin
Pour Muriel Pénicaud, « les E2C sont un véritable tremplin vers l’emploi, une réponse concrète et efficace pour lutter contre le chômage des jeunes. Nous devons soutenir les projets qui font leur preuve ! Brisons le déterminisme social de l’absence de qualification et permettre à tous, de retrouver le chemin de l’emploi. Car nul n’est inemployable, à condition de prendre les bonnes initiatives et d’avoir les bonnes solutions au plus près des personnes et des territoires ».
Inclusion
De son côté, Jean-Marie Marx a déclaré : « la démarche des Écoles de la deuxième chance est inclusive, personnalisée et tournée vers l’emploi. C’est une véritable voie d’émancipation qui est proposée à un nombre croissant de jeunes pour qu’ils démarrent bien dans la vie. Je suis fier de leur apporter le concours du Plan d’investissement dans les compétences ».
Décrocheurs
Ce dernier cible notamment les jeunes décrocheurs : 100 000 jeunes supplémentaires en Garantie jeunes [1], création des prépa-compétences dont bénéficieront 20 000 personnes pour consolider leur projet professionnel, 400 jeunes supplémentaires accueillis en Epide (Établissement pour l’insertion dans l’emploi), projet pour repérer et remobiliser les « invisibles ».
Depuis 20 ans, les Écoles de la deuxième chance accueillent des jeunes en difficulté et leur offrent un accompagnement sur mesure, des remises à niveau scolaire, des stages et toujours en lien étroit avec les entreprises. À l’issue, 60 % des jeunes trouvent un emploi ou suivent une formation qualifiante.
Notes
[1] La Garantie jeunes combine une allocation et un accompagnement en vue de la réinsertion professionnelle.
David Garcia (Centre Inffo pour Défi métiers)
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