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Selon une étude d’HelloWork, 67 % des Franciliens souhaitent trouver un emploi en dehors de l’Ile-de-France. C’est deux fois plus que les actifs des autres régions.
67 % des actifs franciliens souhaitent trouver un emploi hors de l’Ile-de-France. C’est deux fois plus que les actifs des autres régions, qui ne sont que 33 % à émettre le souhait d’une mobilité interrégionale.
Ces chiffres sont issus d’une étude menée par le groupe HelloWork (éditeur des plateformes d’offres d’emploi dont Regions.Job, Parisjob et Cadreo) sur toutes les offres consultées au premier trimestre 2019 par ses 6,9 millions d’utilisateurs. L’an passé, lors de la première étude, ils étaient 58 %. Soit une hausse en un an de 8 points. A l’inverse, le désir de mobilité des candidats en régions baisse de plus en plus (-5 points par rapport à 2018).
L’Auvergne-Rhône-Alpes et les grandes métropoles en tête
Parmi les territoires qui attirent le plus les candidats en quête de mobilité géographique, la région Auvergne-Rhône-Alpes arrive en tête, tant auprès des candidats franciliens (15 %) que de ceux issus des autres territoires (12,4 %). La Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire font également partie du trio de tête, tous candidats confondus.
Si les actifs franciliens sont intéressés par une mobilité interrégionale, ils focalisent toutefois globalement leurs recherches sur les grandes métropoles. 45 % des candidats recherchant en région PACA sont ainsi intéressés par Marseille, 40 % de ceux voulant s’installer en Auvergne-Rhône-Alpes se focalisent sur Lyon, tandis que 39 % qui veulent aller dans les Hauts-de-France recherchent sur la métropole lilloise. La région bordelaise, désormais à 2 heures de Paris avec la mise en place de la LGV (Ligne à grande vitesse) confirme son attractivité avec près de 38 % des franciliens consultant les offres d’emploi en Nouvelle Aquitaine ciblant en particulier la métropole de Bordeaux.
L’Ile-de-France figure en bas du classement des régions avec seulement 5 % de candidats intéressés. Les actifs des Hauts-de-France (18,6 %) restent les plus intéressés par un poste en Ile-de-France. Ils sont suivis de près par les candidats d’Auvergne-Rhône-Alpes (14,2 %) et le Grand Est (10,2%).
Jonathan Singaye
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