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Défi métiers a réalisé une étude sur les métiers de la rééducation commandée par la Région Ile-de-France ayant pour objectifs : l’identification des professionnels, leur parcours de formation et les besoins futurs en diplômés.
Dans le domaine sanitaire, le champ de la rééducation couvre sept métiers très différents : diététicien, ergothérapeute, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste, pédicure-podologue et psychomotricien.
En 2013, on recense 27 000 professionnels de la rééducation en activité en Ile-de-France, âgés de moins de 65 ans, soit 20 % de l’ensemble des professionnels sur le plan national. Le nombre de ces professionnels est en constante augmentation depuis 2003.
Défi métiers a centré son étude sur les quatre diplômes d’Etat dont la Région Ile-de-France a la compétence dans le cadre du pilotage des formations sanitaires et sociales : ergothérapeute, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue et psychomotricien.
La première partie du rapport présente un panorama des professionnels franciliens, la seconde porte sur la formation, enfin la troisième est consacrée aux questions d’insertion professionnelle et d’implantation géographique.
En 2014, l’insertion des diplômés de la rééducation est satisfaisante : 80 % des jeunes diplômés en kinésithérapie sont en emploi, 42 % pour les psychomotriciens. La durée de recherche du premier emploi est courte : 83 % des masseurs-kinésithérapeutes trouvent un emploi dans les trois mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.
En revanche, la situation des pédicures-podologues est plus difficile : un an après l’obtention de leur diplôme, 33 % d’entre eux sont en recherche d’emploi et 20 % des diplômés en 2013 ont mis plus d’un an à exercer leur premier emploi.
Le statut du premier emploi est différent selon les métiers : les ergothérapeutes et les psychomotriciens exercent davantage sous statut salarié alors que les masseurs-kinésithérapeutes et les pédicures-podologues exercent davantage en libéral.
Enfin, le premier emploi est en CDD dans la majorité des cas. Il semblerait en effet que les jeunes diplômés fassent le choix de débuter par des remplacements ou des contrats en CDD afin de tester plusieurs types de structures et de publics. De même, une large majorité des professionnels (90 % des ergothérapeutes, 98 % des masseurs-kinésithérapeutes et 68 % des psychomotriciens diplômés en 2014) exercent à temps complet.
Pour en savoir plus :
Les diplômes d’Etat de la rééducation en Ile-de-France : de nouveaux enjeux emploi-formation
Béatrice Pardini, Marion Guilloux, Défi métiers, décembre 2014
Céline Desserre
Tags : secteur d'activité | sanitaire et social | jeune diplômé