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Présentée le 24 octobre dernier, la note de l'Igas sur le conseil en évolution professionnelle soulève des questions de périmètre et d'articulations entre les acteurs territoriaux.
L’article 2 du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, adopté le 27 mars 2013, prévoit la création, avec le compte personnel de formation, d’un conseil en évolution professionnelle (Cep). Ce nouveau dispositif doit, selon le Gouvernement, pouvoir bénéficier à tout salarié et lui permettre d’être mieux informé sur ses droits et possibilités de développement, de valoriser ses compétences et d’être ainsi orienté dans la poursuite de son parcours professionnel.
Dans sa note présentée le 24 octobre 2013 au groupe quadripartite (Etat, organisations syndicales et patronales représentatives et régions) sur l'ingénierie du Cep, l'Inspection Générale des Affaires Sociales (Igas) préconise, pour garantir sa mise en place au 1er janvier 2015, que le cahier des charges fonctionnel du Cep soit stabilisé le 10 décembre 2013 et que les publics cibles soient précisés (demandeurs d'emploi inscrits seuls, ou toute personne sortie de la formation initiale et à la recherche d'un emploi ou d'une orientation professionnelle ?).
L'Igas dresse une liste des acteurs ou partenaires mobilisables : les Opacif, Pôle emploi, les Mife, les Cités des métiers, les organismes de formation, les organismes d'orientation dédiés aux jeunes (CIO notamment). Elle présente également des pistes de réflexion sur l'articulation entre Cep et bilan de compétences.
Téléchargez la note L'environnement du Cep et les premiers questionnements - Igas - 24/10/2013
Céline Desserre
Tags : projet de loi | sécurisation des parcours