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Dans un récent numéro de sa revue Bref, le Céreq se penche sur la reprise d'études chez les jeunes titulaires du baccalauréat.
D’après une étude publiée en novembre par le Céreq, de plus en plus de bacheliers reprennent des études dans les premières années qui suivent leur sortie de scolarité. Cette évolution ne reflète pas uniquement un comportement de repli face à une conjoncture difficile.
Les nouveaux diplômes décrochés par les jeunes en reprise d'études sont presque toujours à vocation professionnelle : 57 % de ces nouveaux diplômes relèvent du supérieur, quand près d’un quart sont de niveau V.
Les diplômes de la santé et du social sont particulièrement représentés, que ce soit au niveau III et IV (11 %), ou V (9 %).
L’alternance est une modalité importante de retour aux études : avec un tiers de diplômes post-initiaux obtenus par cette voie, elle concerne en proportion deux fois plus de parcours qu’en formation initiale. Les reprises d'études classiques, à temps plein, représentent également un tiers des parcours.
A côté de ces deux grandes voies, une partie des diplômes est obtenue à l’issue de formations délivrées par l’Afpa, le Greta, d’autres organismes de formation de ce type, ou bien par des reprises d’études moins classiques (à distance, en cours du soir, par autoformation, etc.). Le reste est obtenu à partir de situations d’emploi (VAE, etc.).
Pour les bacheliers d'origine populaire et titulaires d'un bac professionnel, reprendre le chemin des diplômes est toutefois moins fréquent que pour les autres.
Télécharger "Quand les bacheliers reprennent le chemin des diplômes (Bref n°25, novembre 2014)
Faïssa Moustapha
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