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Les agriculteurs se meuvent dans un écosystème complexe et sont amenés à faire évoluer leurs pratiques pour répondre aux évolutions sociétales.
C’est une bonne nouvelle pour la planète, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à se former aux bonnes pratiques agricoles. Et Vivea, le fonds d’assurance formation des actifs non salariés agricoles, en a fait son cheval de bataille. Créé en 2001 par convention entre les quatre syndicats représentatifs, FNSEA, Jeunes agriculteurs, Confédération paysanne et Coordination rurale, Vivea a mis au cœur de son plan stratégique l’innovation dans les modes de production afin de mieux préserver les ressources naturelles, de limiter les effets de gaz à effet de serre et de veiller au bien-être animal. « Ces enjeux sociétaux sont majeurs pour les agriculteurs. La formation est un levier essentiel pour accompagner les chefs d’entreprise agricole dans leur recherche de systèmes résilients et dans l’amélioration de leurs pratiques », affirme la présidente de Vivea, Marianne Dutoit, dans un entretien accordé au Quotidien de la formation.
Agroécologie
Le nombre de chefs d’entreprise agricole qui se forment à l’agroécologie en lien avec la performance économique, sociale et environnementale ne cesse d’augmenter. Sur 600 000 chefs d’entreprises concernés par le fonds de formation Vivea, près de 150 000 ont été formés au cours des trois dernières années. 37 % d’entre eux se sont formés à l’environnement, 29 % aux bonnes pratiques de production animale, 34 % aux bonnes pratiques de production végétale. Plus précisément, ces formations ont abordé des techniques de maraîchage bio, de biodiversité, de couverts végétaux, de fertilité des sols, d’homéopathie, d’agroforesterie… Vivea a consacré 49 millions d’euros au financement de ces formations.
Cinq régions en tête
Les agriculteurs de toutes les régions sont engagés dans cette évolution des pratiques mais cinq régions sont particulièrement à la pointe : l’Occitanie, les Pays de la Loire, la Nouvelle Aquitaine, la Bretagne, et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Par ailleurs, les agriculteurs les plus ouverts à ces formations appartiennent aux filières « céréales, légumineuses et oléagineux » (21 %), à l’élevage des vaches laitières (17 %) et à l’élevage d’autres bovins (10 %).
Mireille Broussous (Centre Inffo pour Défi métiers)
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