Le Parcours emploi compétences, dispositif pour l’insertion professionnelle

22 Mars 2018

© Fotolia Le Parcours emploi compétences (PEC) est un dispositif d’insertion professionnelle et une forme d’emploi aidé qui repose sur l’emploi, la formation et l’accompagnement.

Depuis janvier 2018, les contrats aidés, dont le Gouvernement a réduit les prescriptions, sont transformés en « parcours emploi compétences » (Pec).

Les Pec sont destinés aux publics les plus éloignés du marché du travail : personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi. Une attention particulière est portée aux travailleurs handicapés et aux résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

L’orientation vers un Pec repose sur un diagnostic réalisé par un conseiller du Service public de l’emploi. Le Pec est prescrit dans le cadre de CUI-CAE dans le secteur non marchand, pour une durée de 9 à 12 mois et 20 à 26 heures hebdomadaires. Les employeurs sont sélectionnés en fonction de critères précis parmi lesquels : démontrer une capacité à accompagner au quotidien la personne en désignant notamment un tuteur chargé de favoriser la bonne intégration du salarié dans l’établissement ; permettre l’accès à la formation et à l’acquisition de compétences : remise à niveau, pré-qualification, période de professionnalisation, VAE, acquisition de nouvelles compétences, etc. ; pérenniser le poste, le cas échéant.

En Ile-de-France, le montant de l’aide accordée aux employeurs varie de 45 à 60 % du Smic brut.

L’accompagnement du salarié en Pec se fait tout au long de son contrat d’un accompagnement par son conseiller référent. Cet accompagnement s’articule autour de trois phases :

  • entretien au moment de la signature de la demande d’aide en présence du référent prescripteur du service public de l’emploi, de l’employeur et du futur salarié. Il doit permettre la formalisation des engagements ainsi que la déclinaison des compétences que le poste doit permettre d’acquérir ;
  • suivi durant le contrat ;
  • entretien de sortie, en cas de besoin, 1 à 3 mois avant la fin du contrat. Il doit permettre de maintenir le bénéficiaire dans une posture de recherche active d’emploi, de faire le point sur les compétences acquises, d’évaluer le cas échéant l’opportunité d’un renouvellement de l’aide au regard de l’intérêt pour le bénéficiaire et des actions de formation engagées, de mobiliser des prestations, ou encore d’enclencher une action de formation complémentaire aux compétences acquises pendant le parcours notamment dans le cadre du plan d’investissement compétences.

Emmanuelle Vignerot

Tags : contrat aidé | CUI-CAE | insertion professionnelle