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Organismes de formation, associations de l’éducation populaire, entrepreneurs sociaux, et même un champion de la mémoire : des acteurs divers, impliqués dans l’apprentissage tout au long de la vie, ont participé au festival #LearningPlanet.
Il n’y a pas d’âge pour apprendre, ni une seule manière de le faire : c’est la leçon qui ressort du « tour d’horizon » organisé en ligne le 24 janvier, pour présenter quelques-unes des initiatives organisées partout en France à l’occasion de la 3ème édition du festival #LearningPlanet, programmée du 24 au 29 janvier 2022.
Rassembler des acteurs engagés
Plus de 400 évènements sont programmés durant les 8 jours du festival, animés par plus de 200 intervenants : des acteurs du monde scolaire ou de l’enseignement supérieur, mais aussi de la formation continue ou de l’entreprise. « [Le festival] est le rassemblement de toutes celles et ceux qui s’engagent et qui agissent pour l’éducation et la transition éducative sur le territoire. Et on parle bien de l’apprentissage tout au long de la vie », présente Angélique Figari, co-fondatrice de la Maison de l’Apprendre à Lyon.
On retrouve ainsi pour cette édition de #LearningPlanet le réseau Canopée, opérateur de l’Education nationale, qui organise plusieurs webinaires sur le numérique et le développement durable, mais aussi l’entreprise de design cognitif Humans Matter, qui proposera notamment une expérience collective et apprenante à travers sa « fresque du facteur humain ». A leurs côtés, d’autres acteurs tout aussi divers sont engagés dans le festival cette année : la maison des volontaires de Paris, la start-up d’innovation éducative et inclusive marseillaise Synergie Family, ou encore l’association Passerelles numériques qui forme les jeunes défavorisés des pays du Sud aux métiers de la Tech.
Créer des synergies
Autre invité du festival cette année : le champion de France de mémoire Sébastien Martinez. Un intervenant a priori étonnant, mais qui travaille régulièrement avec des écoles et des lycées, ainsi qu’avec l’école du Louvre ou des facultés de médecine. « [Ce sont] soit des endroits où il y a un enjeu de mémorisation, d’excellence, soit des endroits où il y a un enjeu de valorisation des apprenants », explique celui-ci. Et c’est aussi ce type d’enjeux transverses que l’évènement souhaite mettre à l’honneur. « Le but du festival est de créer des synergies entre acteurs de l’éducation et entre acteurs qui s’engagent pour l’apprentissage », explique Stéphanie Ampart, co-organisatrice du festival.
L’exemple du Social Bar, également engagé dans cette édition, éclaire à sa manière les synergies qui peuvent être opérées entre innovation sociale et innovation dans la formation. Ce réseau de bars, qui s’est fixé pour objectif de (re)-créer du lien social, a créé son « école de la convivialité ». « Sa mission est de permettre à des jeunes en situation de décrochage scolaire de passer un an avec nous, de se former en situation de travail […] et de conscientiser leurs compétences à travers le mécanisme de la validation des acquis de l’expérience […] pour avoir le bac pro métiers de l’accueil », illustre Renaud Seligmann, co-fondateur du Social Bar.
Raphaëlle Pienne (Centre inffo pour Défi métiers)
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