© Je filme le métier qui me plaît
Crise sanitaire oblige, les invitations de la 13ème cérémonie du concours « Je filme le métier qui me plaît » ont pris la forme d’un lien de connexion à Zoom. Les cofondateurs étaient, eux, bien présents le 10 juin sur le plateau du Grand Rex.
Vingt-quatre heures après la cérémonie de clôture du concours Je filme ma formation, c’était, mercredi 10 juin, au tour des lauréats de Je filme le métier qui me plaît de découvrir, à distance mais en direct, s’ils avaient retenu l’attention suprême du jury.
En compétition cette année, plus de 2 200 établissements et 80 000 candidats, 21 pays participants et 2 439 projets, pour 562 vidéos en sélection officielle. Pour chaque candidat, élève, étudiant ou stagiaire : trois minutes maximum. Pour livrer leur interprétation d’un métier qui leur plaît, ils auront dû monter en compétences numériques pour réaliser de A à Z leur vidéo et ainsi apprendre à maîtriser les fondamentaux de la scénarisation, du tournage et du montage. Rompons le suspense : le clap de Diamant revient cette année à l’IUT d’Angoulême (16), pour le clip « Animation : entre énergie et émotion ».
Claude Lelouch, président du jury, salue une parfaite « synthèse entre le fond et la forme, [qui a su] nous raconter une histoire et en même temps nous divertir ». Soit l’essence même du cinéma selon le réalisateur d’Un homme et une femme et, pour les jeunes réalisateurs, de quoi repartir avec un sacré compliment et une unité de tournage complète en récompense.
Tant à découvrir…
Pourquoi ce concours ? « Les métiers méritent d’être davantage connus, lisibles et visibles, car ils souffrent souvent d’idées reçues », explique Anne Fournier. Ce qu’illustre parfaitement le lauréat de la catégorie éponyme, soutenue par la fondation The Adecco Group et décerné à « La belle et la benne ». Vidéo réalisée par le lycée professionnel Victor-Louis (Talence, 33), le clip déconstruit à la fois les préjugés de genre et de secteur en s’intéressant à la première femme ripeur.
Passion du geste, distribution, métiers d’avenir, agro-équipement, agriculture et territoires, énergie, immobilier, métiers à la rencontre des autres, esprit d’entreprendre, ingénieur, alternance ou encore industrie, les très nombreuses catégories du concours veillent à couvrir un large spectre : toutes les voies de formation, tous les niveaux, toutes les filières et tous les domaines sont représentés et, à la fin, une belle occasion de découvrir 562 métiers.
Pédagogique et didactique en toute légèreté, Jamy Gourmaud, co-créateur et co-animateur durant 19 ans de l’émission C’est pas sorcier, a délivré en conclusion la recette qui l’a aidé à trouver sa voie professionnelle : être un peu « touche-à-tout » à ses débuts, « prendre ce que l’on trouve », apporter sa pierre à l’édifice et, surtout, « être toujours en veille ». Dédramatiser et rester gourmand, joli programme…
Visionner la cérémonie de remise des prix du concours 2020 Je filme le métier qui me plaît : www.parcoursmetiers.tv/video/10799-je-filme-le-metier-qui-me-plait-le-show
Nicolas Deguerry (Centre inffo pour Défi métiers)
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