© Abode Stock
Selon l'enquête Besoins en main d'œuvre (BMO) de Pôle emploi, les employeurs franciliens prévoient 71 600 recrutements supplémentaires cette année soit une progression de 20,7 % par rapport à 2017.
Selon l’enquête Besoins en main d'œuvre (BMO) de Pôle emploi, les 73 000 employeurs ayant répondu au questionnaire, prévoient de recruter 418 231 personnes en 2018 ce qui représente une hausse de 20,7% par rapport à 2017.
76,6 % des recrutements sont envisagés en contrats durables (dont 82,5 % en CDI et 17,5 % en CDD de six mois ou plus). Le surcroît d’activité ponctuel reste le principal motif de recrutement envisagé, et concerne 40,4 % des établissements ayant des intentions d’embauche.
Le secteur du tertiaire reste le premier recruteur
Le secteur du tertiaire constitue le premier pôle de recrutement en Ile-de-France avec 89 % des projets de recrutement annoncés en 2018. Les services aux entreprises et aux particuliers représentent respectivement 43 % et 33 % des projets de recrutement.
Les métiers recherchés
Les ingénieurs et cadres d’études, R&D en informatique, chefs de projets informatiques sont les métiers qui concentrent le plus d’intentions de recrutement (+ 26,5 % par rapport à 2017).
Les métiers de « vendeur en habillements, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture » se retrouvent à la cinquième place des métiers les plus recherchés en 2018 soit une hausse de 47,9 % d’intentions d’embauche.
41, 8 % des projets de recrutements sont jugés difficiles
Le secteur de la construction présente la part de projets d’embauches difficiles à satisfaire la plus élevée avec 53,6 %.
Les employés de maison et personnels de ménage affichent une augmentation de la part de projets de recrutements jugés difficiles de + 20,9 points ; celle des métiers d’aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales augmente également de 13,4 points.
La plupart des employeurs estiment que les difficultés de recrutement seront liées principalement aux candidatures, qu’il s’agisse d’une pénurie de candidats ou d’une inadéquation aux profils recherchés. Les conditions de travail liées au poste (pénibilité du travail, horaires décalés, manque d’attractivité) peuvent aussi représenter un frein à l’embauche pour 53 % des employeurs.
Emmanuelle Vignerot
Tags : BMO | Pôle emploi | chiffres clés | recrutement | Ile-de-France