© Fotolia
Selon une enquête d'Opcalia, les entreprises considèrent la formation comme une priorité. Mais elles sont nombreuses, notamment parmi les TPE, à ignorer les changements introduits par la loi du 5 mars 2014.
Opcalia a publié les résultats de son enquête de conjecture, réalisée à la fin de l'année 2014 auprès de plus de 4 000 entreprises. Ceux-ci invitent à un relatif optimiste, puisque 86 % des répondants estiment que la formation est un levier positif, aussi bien pour l'entreprise que pour le salarié, et 64 % la considèrent comme une priorité.
Les budgets de formations que prévoient d'engager les entreprises en 2015 sont néanmoins à la baisse (80 % envisagent d'engager des budgets formation en 2015, contre 88 % l'an passé). Les types de formations envisagées concernent d'abord les techniques liées au métier (73 %), avant les formations transversales, telles que l'informatique, les langues, etc. (48%), le management et le développement personnel (42%), et la mise à niveau des compétences de base (23 %).
De nouveaux dispositifs mal appréhendés
Seules 35 % des entreprises déclarent penser connaître la réforme de la formation, les entreprises franciliennes se montrant plus informées que la moyenne nationale (44 %). Dans l'ensemble des répondants à l'enquête, la connaissance de la réforme croît aussi avec la taille de l'entreprise : seules 33 % des entreprises de moins de 10 salariés la connaissent, contre 57 % de celles de 50 salariés et plus.
Les nouvelles obligations introduites par la loi du 5 mars demeurent enfin largement méconnues. Ainsi, 62 % des entreprises ignorent que la réforme rend obligatoire un entretien professionnel tous les 2 ans et un bilan professionnel tous les 6 ans. Au moment de l'enquête, 49 % n'avaient pas non plus entendu parler du compte personnel de formation (CPF).
Raphaëlle Pienne
Tags : réforme | entreprise | sondage