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Selon un sondage, l'existence des deux nouveaux droits, sinon leurs modalités d'accès, demeurent largement méconnus du grand public.
Le compte personnel de formation (CPF) et le conseil en évolution professionnelle (CEP), nouveaux droits issus de la loi du 5 mars 2014, peinent encore à se faire connaître. Selon un sondage réalisé par Sodie (filiale du groupe Alpha) entre novembre et décembre 2014 auprès de 2 597 répondants, une majorité de personnes (84 %) n'a pas entendu parler de ces dispositifs. Par ailleurs, une majorité de ceux en ayant entendu parler (57 %) déclare ne pas connaître les conditions permettant d'en bénéficier.
Cette méconnaissance, plutôt logique alors que CEP et CPF ne sont entrés en vigueur que le 1er janvier 2015, s'assortit néanmoins de résultats plutôt encourageants. Ainsi, 69 % des répondants pensent utiliser le CEP et 74 % le CPF. Les réponses varient cependant selon l'âge et la situation des personnes. A titre d'exemple, la tranche des 40-49 ans est la plus encline à mobiliser le CEP (78 %), tandis que seuls 53 % des jeunes de moins de 25 ans pensent faire appel à ce dispositif.
Pour les répondants, la principale utilité du CEP sera de permettre de surmonter la méconnaissance des possibilités de financement (68 % des réponses). Le CPF est également considéré comme une solution pour surmonter l'incertitude sur la prise en charge financière de la formation (68 % des réponses). Pour ce second dispositif cependant, une majorité (65 %) estime que le nombre maximum d'heures pouvant être acquises au titre du CPF (150 heures) est insuffisant au regard de ses projets de formation.
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Raphaëlle Pienne