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Le taux d'emploi des lycéens franciliens 7 mois après leur sortie de formation se stabilise globalement à 42 %, avec des disparités selon le niveau du diplôme.
L'enquête Insertion dans la vie active (IVA) étudie chaque année l'insertion des jeunes franciliens sept mois après leur sortie d'une formation initiale professionnelle ou technologique en lycée public ou privé. Editée en juin 2015, l'enquête IVA 2014 porte sur la situation au 1er février 2014 des jeunes sortis de formation au cours ou à la fin de l’année scolaire 2012-2013.
L'obtention du diplôme, cruciale pour l'insertion pro
Comme lors des années précédentes, détenir un diplôme accroît les chances d'être en emploi. Ainsi, l'écart entre les taux d'emploi des sortants diplômés d'un BTS et des non diplômés de cette voie est de 8 points : 63 % contre 55 %. Pour les élèves de bac pro, l'écart entre diplômés et non diplômés atteint 12 points : 45 % contre 33 %. Il est encore plus fort au niveau CAP (30 % contre 14 %).
Un niveau de diplôme élevé demeure synonyme d'un meilleur taux d'emploi
Les sortants de niveau BTS sont 62 % à se trouver en emploi 7 mois après la fin de leurs études, une proportion qui descend à 44 % pour ceux de niveau bac (41 % pour ceux de bac pro) et à 25 % pour ceux de CAP. En revanche, seuls 11 % des sortants d'une première année de la voie professionnelle sont en emploi 7 mois après leur sortie de formation.
En emploi... mais avec quel contrat ?
Les jeunes en emploi sont 39 % à avoir signé un contrat stable 7 mois après leur sortie de formation (- 2 points par rapport aux résultats de l'enquête 2013). Ils sont 36 % à avoir signé un CDD, 14 % un contrat aidé et 10 % un contrat d'intérim. La part d'emplois stables varie peu d'un niveau de formation à l'autre. Elle s'élève à 37 % pour les sortants de CAP ou de niveau bac et à 41 % pour ceux de niveau BTS.
Les jeunes filles s'insèrent mieux
Au 1er février 2014, 47 % des filles et 38 % des garçons de la cohorte étudiée sont en emploi.
Cet écart est le fruit de deux réalités :
- les garçons sont plus fréquemment que les filles issus de formations relevant du domaine de la production, domaine dont le taux d'emploi est plus faible que celui des services ;
- les filles sont plus représentées que les garçons aux niveaux de diplôme les plus élevés. Or, c'est justement aux niveaux les plus élevés que les taux d'emploi sont les plus forts.
Des conditions d'insertion contrastées selon la spécialité de formation
En moyenne, sur les 3 dernières années, la part des jeunes en emploi est globalement de 44 %. Ce taux est plus favorable quand les jeunes sortent des formations des services (46%) que de celles de la production (38 %).
Si certaines spécialités telle « Commerce, vente » procurent de l'insertion surtout au niveau supérieur au bac, d’autres (« Travail social », etc.) procurent une relativement bonne insertion dès le niveau pré-bac.
Télécharger l'enquête IVA 2014
Sandrine Damie
Tags : Ile-de-France | jeune | insertion