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Une publication du Crocis souligne le relatif dynamisme de l’économie francilienne dans un contexte européen toujours très morose.
D’après l’étude publiée début décembre par le Centre régional d’observation du commerce, de l’industrie et des services (Crocis), l’économie francilienne semble toujours « un ton au-dessus de la dynamique nationale », ce qui permet notamment à l’emploi salarié francilien, contrairement à celui d’autres régions, d’être proche de son niveau d’avant crise.
Néanmoins, d’importantes difficultés persistent. Le climat des affaires reste morose dans l’industrie, et celui dans les services marchands est à des niveaux tout juste comparables à ceux de 2011.
La situation du secteur de la construction francilienne est particulièrement préoccupante avec un nombre de défaillances d’entreprises reparti à la hausse.
Globalement, le marché du travail reste dégradé : à 8,6 %, le taux de chômage régional actuel reste parmi les plus élevés depuis le début des années 2000.
En résumé, dans un contexte européen très frileux, l’activité en Ile-de-France n’est pas en perte de vitesse, mais ne parvient pas non plus à redémarrer réellement.
Cependant, « particulièrement tournée vers l’international, la Région peut espérer trouver son salut grâce aux rebonds en cours outre-Atlantique et outre-Manche », estime le Crocis.
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