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Après Versailles en 2015, une deuxième auto-école sociale ouvrira dans les Yvelines en septembre prochain. Objectif : faciliter l’employabilité des publics en difficulté.
Pour les publics les plus fragilisés, ne pas avoir le permis de conduire est souvent un frein à l’embauche et, plus globalement, à la mobilité.
En 2015, le Département des Yvelines a complété les dispositifs existants en soutenant l’association « La Sauvegarde de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte des Yvelines » afin de développer à Versailles une auto-école à coût très réduit pour les personnes relevant soit des dispositifs d’insertion (RSA, prime d’activité), soit d’une situation de marginalité ou de grande difficulté, soit d’une prise en charge au titre de l’Aide sociale à l’enfance.
Au vu des résultats déjà obtenus, le Conseil départemental des Yvelines propose de mettre à disposition des locaux à Mantes-la-Jolie pour le développement d’un deuxième centre de formation à la conduite pour des bénéficiaires issus de la Vallée-de-Seine.
Dès la fin 2016, les jeunes âgées de 16 à 25 ans relevant des dispositifs d’insertion pourront intégrer ce dispositif.
Ces personnes doivent être en recherche d’emploi ou en situation de construire un projet professionnel dans lequel vient s’inscrire l’obtention du permis de conduire.
Cette auto-école sociale sera au cœur d’un dispositif partenarial porté par le Conseil départemental via l’agence d’insertion ActivitY’ et soutenue par le Fonds social européen.
Une formation adaptée au profil de chacun
L'auto-école de Mantes-la-Jolie fonctionnera selon les mêmes modalités que celle de Versailles, qui a permis à ce jour à 4 groupes de 12 à 15 personnes d’intégrer ce dispositif.
Pour la formation théorique, en moyenne, 10 heures de cours de code par semaine sur 8 à 10 semaines sont proposées à chaque participant. L’utilisation d’un logiciel permet de suivre les progrès et les difficultés de chacun et proposer un apprentissage individualisé.
Dès l’obtention de l’examen théorique, 2 heures de conduite minimum sont dispensées par semaine durant environ 10 semaines, avec un maximum de 60 heures. Les situations sont adaptées aux problématiques de chaque apprenti conducteur.
Une participation de 250 euros minimum en fonction des ressources est demandée à chaque participant.
Patricia Holl
Tags : insertion | accompagnement vers l’emploi | permis de conduire | Yvelines